Elmore James

L'une des photographies d'Elmore James m' a toujours laissé perplexe, serait- t- il un des précurseur de la guitare amplifiée?

La meilleure reproduction de ce document que je connaisse se trouve en bas de la page 80 du livre de Lawrence Cohn "Nothing but the Blues" édité en français en 1994.

Avec en présentation la légende suivante: "Ce cliché , le plus ancien que l'on connaisse d'Elmore James, est la reproduction d'une photographie retrouvée sur le mur d'une pension du Mississippi ou James avait longtemps vécu".

D'abord, cette photographie n'est pas la plus vieille, il existe un portrait en costume d'Elmore James chapeauté et cravaté, qui daterait des années 30 (plutôt fin des années trente ou début 40...) ou il aurait une vingtaine d'années...

Mais en regardant la photographie en détail du livre, il tient dans ses mains une guitare acoustique Kay K 150, avec un micro électrique, mais surtout une double paquette noire en dessous ou se trouvent trois boutons de réglages....qui ressemble un peu à celle d'un modèle postérieur pleine planche...qu'il a utilisé vers le milieu des années 50!

Sachant qu' Elmore James à travaillé un peu l'électricité, serait- ce un génial bricolage?

Problème ou pas?

Petite erreur sur le courriel précédent...

La guitare que tient Elmore James sur cette photographie est un modèle K 27 acoustique sortie en 1952, et non pas la K 150 à caisse, électrifié d'origine...

Tous les amateurs auront rectifié d' eux même!

'Planté je me suis...

En fait, c'est un modèle acoustique d'origine qui fut fabriqué à partir des années 40 dont je n'ai pas trouvé la référence...

Après quelques recherches, il semblerait que plusieurs suites furent données à cette guitare acoustique adoptée par Elmore James, une version porte la référence Kay K 6000 produite  dans les années 50's, puis Kay L 1096 durant les années 60's...

L'adaptation artisanale de la photographie doit peut- être concernée la version antérieure produite courant 40's, puis celle lors des voyages des européens fin 50's, de la version Kay K 6000, avec un montage différent industrialisé...

La production de la guitare Kay K 6000 débuta vers le milieu des années 50, le modèle précédent avait des joues plus arrondies et proéminentes, fabriquée durant les années 40...

Je pense connaître probablement la chronologie des guitares d'Elmore James, la première photographie actuelle connue en présence d'une guitare est celle figure sur le CD "Relic" référencé 7040 de 1992 produite par Norbert Hess, qui est une Kay K 150.

Sur ce document datant probablement de 1953, il est en présence du saxophoniste ténor Boyd Atkins qui est l'auteur d'un célèbre titre "Heebie jeebies", qui fut enregistré par Louis Armstrong dès...1927!

Erreur, erreur...

Sur la photographie du CD "Relic" 7040, Elmore James tient une guitare de la marque "Harmony":

-soit le modèle H 50 fabriqué de 1947 à 1952,

-soit plus surement le modèle H 51 fabriqué de 1948 à 1955 d'après certains détails,

mais les ouïes sur la caisse sont légèrement différentes...

J' aurai du m'en souvenir, car dans un texte assez ancien d' un magazine, ou d'une pochette de disque, l'auteur d'un texte en parlait!

En regardant toutes les photographies connues représentant Elmore James, une vingtaine environ, il n' y a que trois types de guitares représentées.

En premier l'"Harmony", probablement le modèle H 51, confondue avec la "Kay" K 150, dont les potentiomètres de réglages sont situés sur le haut de la caisse à côtés de l'embase du manche, alors que sur la première ceux- ci figurent en bas de la caisse vers l'attache des cordes,

La "Kay" K 136 sans caisse de résonnance, "solid body",

La "Kay" K 6000 acoustique dans les derniers documents photographiques datées à partir de 1957, avec le "pick up" "DeAmond rhythm chief 1000".

Une autre photographie montre Elmore James avec une guitare "Kay" K 6000 dont le début de  fabrication remonte au le milieu des années 50, mais avec un bricolage artisanal peut- être personnel...qui représente encore une énigme!

Il existe deux photographies supplémentaires d' Elmore James, mais j'ignore si elle sont reproduites dans le nouveaux numéro du magazine français "Soul Bag".

Elles datent de 1956, ou l'on voie Elmore James tenant une guitare Kay K 136, la première en compagnie du guitariste Eddie Taylor et du saxophoniste ténor Boyd Atkins ainsi d'un autre saxophoniste inconnu, l'autre avec un batteur "blanc" et l'inconnu au cuivre presque masqué.

Ces documents ont été pris au cours d'un concert dans un club à Chicago, et sont la propriété d'une université des EU...

Eddie Taylor a bien enregistré avec en 1956 avec Elmore James, séances enregistrées pour le compte du label pour Chess, puis pour  "Chief" en 1957, reprises partiellement par la marque "Vee Jay"...

Parue en 1996, cette plaquette de 30cmx 23cm, contient dix huit titres enregistrés par Elmore James décris note par note...et quatre photographies.

La publicité de 1955 que l'on trouve un peu partout sur les pochettes de disques, un portait de face, de temps en temps colorié aussi commun,et les deux fameuses photographies datant de 1956, appartenant à une université.

Ces clichés ne sont pas de très bonnes qualités, ou l'on peu deviner en plus un pianiste de dos sur le premier, et de profil ou l'on voit uniquement une main et une jambe, peut- être Little Johnny Jones...

"Elmore James, Master of the electric slide guitar" de Fred Sokolow, Hal Leonard 1996.

Mais existe- t- il encore quelques photographies d' Elmore James?

Les deux photographies décrites dans les courriels précédents, étant la propriété de "University of Mississippi, Blues Archives", peuvent être contemplées sur leur site, ainsi qu'un portrait d'Elmore James en chapeaux en plusieurs formats...

Le coffret de quatre CD de la marque "Charly" a semble- il été remplacé par un du même éditeur mais avec trois CD seulement en 2016, soit 64 faces au lieu de 73.

Le coffret original est épuisé depuis fort longtemps, même sur les sites de soldes, atteignant des sommes considérables sur certains sites...

Ce coffret contient le premier titre d'Elmore James enregistré pour le label "Trumpet" de 1951, puis ceux pour "Chess" de 1953, la production de 1957 pour Mel London ("Chief"), l'intégralité de Bobby Robinson de 1959 à 1963, (Fire", Sphere Sound", 'Bell", "Enjoy", "Relic", "Blue Horizon", "Collectables", "Trip", "Fury"), entrecoupée par la séance pour les frères Chess de 1960.

Une session enregistrée à Jackson, six à Chicago, une à la New Orleans, trois à New York, représente le complément parfait de l'autre coffret produit par l'éditeur "Ace", qui lui a été réédité dans un autre format en 2007, aux dimensions conventionnelles de ce support.

Un grand nombre de ces enregistrements comportent une section de cuivres, qui ne dérangent pas beaucoup d'amateurs de Blues...

"Elmore James, King of the slide guitar, The complete Chess, Chief & Fire sessions", Charly CD RED BOX 4 de 1992, note de Les Fancourt avec discographie.

Si des amateurs de Blues ont consulté le site "University of Mississippi, Blues archives", donc peut- être remarqué un photographie couleur sépia, ou deux personnes dans un canapé sirotent des bouteilles...dont Elmore James!

Ce document inédit était déjà paru dans le très complet livre de Steve Franz datant de 2002, "The amazing history of Elmore James", "Blue Source Publications" de St Louis.

Me trouvant nez à nez avec le coffret d' Elmore James édition 2007 de la marque anglaise "Ace", soldé légèrement sous la barre des 10€, j'ai cassé ma tirelire.

Le contenu musical est rigoureusement le même que la première édition cartonnée de 1993, le livret aussi à quelques petits détails près, la photographie du recto du livret à permuté, mais de format plus petit rend l'ensemble est plus net.

Les trois CD reprennent le premier titre enregistré sur le label "Trumpet" en 1951 à Jackson, puis l'ensemble des productions des frères Bihari publiées sur les marques "Meteor", "Flair", "Modern", "Kent", ainsi que les inédits édités par "Ace" sur divers albums et CD.

"Elmore James & his Broomdusters, The classic early recordings 1951- 1956", Ace ABOXCD 4 de 2007, note de Ray Topping avec discographie.

Il eu trois voyages aux EU fin des années cinquante par des amateurs de Blues européens, de 1957 à 1959, le premier de Yannick Bruynoghe,  la dernière année, celui de Jacques Demêtre et Marcel Chauvard ( photos en couleur), le dernier de Georges Adins.

Mais il en existe une autre d'origine inconnue ou l'on voie Elmore James accompagné d'un femme posant sa tête sur son épaule, tenant une guitare, puis une autre placardée sur un mur d'une pension ou il a séjourné dans sa jeunesse...

Dans leurs bagages ils rapportèrent des photographies d'Elmore James, soit données par des artistes ou prises par eux mêmes.

Sur la plus part de ces documents Elmore James est photographié tenant une guitare "Kay" K 6000 dont le début de fabrication remonte au milieu des années 50...

Essayons de débroussailler les écrits successifs précédents ...

Jacques Demêtre et Marcel Chauvard firent un voyage aux EU à partir de septembre 1959, passant par Chicago, prenant des photographies d'Elmore James en couleur.

Georges Adins fit un voyage aux EU en décembre 1959, à Chicago ou il fit deux séries de photographies dans une salle ou le disc jokey Big Bill Hill officiait,  Elmore James portant une veste de différentes couleurs.

Prenons le livret du coffret de trois CD d'Elmore James édité par la marque anglaise "Ace" de 2007 (ABOXCD 4), trouvable facilement actuellement.

Au verso de celui- ci, figure un document en couleur ou l'on voit Elmore James assis (Demêtre), puis la photographie en noir et blanc de la page 28 (Adins), ou Elmore James est debout chantant derrière un micro...ces deux images montrent très clairement un changement dans l'amplification de sa guitare!

Les micros amplificateurs sont différents, un clavier supplémentaire au bas de la caisse de la guitare été ajouté, le seul matériel commun est le mécanisme (DeAmond rhythm chief 1000) ou arrive le fil électrique du micro, d'où un autre fil électrique sort pour aller à directement à l'amplificateur terminal!

La photographie en noir et blanc contenue après la page 133 dans le livre de Steve Franz (The amazing secret history of Elmore James), de date indéterminée, ou l'on voie Elmore James en compagnie d'une admiratrice, ayant à la main sa guitare, a les mêmes caractéristiques techniques que celles de Georges Adins!

Elmore James avait- il deux exemplaires de guitares Kay K 6000?

Mais est- ce les seules constatations sur les photographies d'Elmore James et ses guitares Kay K 6000?

La production des guitares Kay K 6000 ne dura que de 1956 à 1958, puis un model fut extrapolé de 1957 à 1965 prenant la référence K 6110 et K 6120...suivant un historique de la marque, et la copie de plusieurs catalogues de la marque sur internet.

Ces renseignements sont visibles sur "Wiki" en tapant "historique guitar Kay"...tout en bas de la page à gauche, sur quelques sites bien informés.

La déduction probable sur la datation de la photographie d'Elmore James figurant sur la page 80 du livres de Lawrence Cohn est plutôt 1956/ 1957, avec le montage artisanal du système de réglage électrique de ton et volume provenant peut- être de la guitare Kay K 136...

Quand on examine soigneusement cette photographie, la guitare est bien la même que celle reproduite sur les documents pris par Jacques Demêtre et Georges Adins en 1959 à Chicago, portant le nom de "Western rhythm dreadnought", avec déjà un micro amplificateur de décembre 1959 me semble- t- il.

Le cliché collé sur un mur d'un lycée, de piètre qualité, montre le visage d'Elmore James plus marqué que les photographies précédentes.

Les amateurs de Blues lisant les élucubrations d' yza sur un forum avant de se faire virer pour ses avis critiques trop virulents... et les miens...auront remarqué les contradictions dans les commentaires sur la guitare que tient Elmore James sur la très belle  photographie datant de 1953, contenue dans le livret du CD "Relic" référencé 7040 produite par Norbert Hess.

Confusion du fait du micro amplificateur installé sur cette guitare, qui ressemble à celui des guitares Kay K 150 et Harmony H 51... peut- être même sur un autre model!

Une guitare Harmony H 50 ou 51 semble t- il,  de couleur claire, est aux mains de Joe Hill Louis sur le document au bas de la page 81 du livre de Lawrence Cohn "Nothing but the Blues" de 1994.

Après une perpétuelle conversation éternelle avec yza, nous sommes tombés d'accord, la guitare d'Elmore James contenue dans le livret du CD "Relic" 7040 est surement une Kay K 148, avec le montage identique d' un micro amplificateur à la façon de la guitare Kay K 150, ainsi que de l'Harmony H 50 ou H 51, toutes trois produites à la même époque.

Les dessins des ouïes du bas de la caisse sont identiques à la guitare Kay K 148 "Archtop", moins fines que sur l' Harmony, dont la production fut prolongée jusqu' au début des années 60 sous la référence K 148 S, et semble être la version électrifiée de la guitare acoustique Kay K 48, produite à la même période.

Par rapport au model figurant dans le catalogue des productions Kay, le montage de ce type de micro amplificateur est différent, est- ce une guitare livrée avec une option...ou d'un montage particulier?

La photographie du CD "Relic" 7040", ne comprend pas la tête du manche, ce qui aurait résolu certainement ce problème...

J'espère que tous les amateurs d' Elmore James se sont précipités sur le site "University of Mississippi" pour admirer les trois photographies restées dans les tiroirs de l'inconnu...dont deux éditées dans un livre de tablature de ses productions en 1996!

Les deux ou Elmore James joue de la guitare datent de 1956, confirmée par la présence d' Eddie Taylor qui enregistra cette année là avec lui pour les frères Chess en janvier, puis pour le label "Chief" de Mel London en avril 1957.

Il a le même exemplaire de guitare que sur la photographie jointe par la femme de Sonny Boy Williamson, Mattie, ou il est assis dans un club, une Kay K 136 modifiée au niveau du micro et plaque au bas de l'instrument, par rapport à la photographie publicitaire datant de 1955 de son agent, reproduite plusieurs fois, dont cette de la pochette de l'album "Chess" référencé 1537.

Les deux photographies ramenées par Yannick Bruynoghe remises par Big Bill Broonzy, datent bien de la même période, les détails des pare- brises des voitures de la rue confortent la datation, 1956.

Encore un bricolage électrique d'Elmore James sur sa guitare?

Et ben pas de réactions sur mon dernier courriel? :

La planche en bois que tient Elmore James sur la photographie publicitaire ainsi que les trois autres en "concert" est bien une guitare Kay K 136...modifiée en Kay K 1361 Sylvester, version modifiée de la précédente vendue dans les chaines à bas prix, de la quincaillerie...

Pas étonnant qu'il n'y a pas de document en "concert" dans l'état premier, elle a du avoir quelques problèmes électriques...c'est peut- être pour çà qu'il eu recours à d'autres guitaristes pour l'accompagner à cette époque, assurant seulement les slides....

Petits détails visibles sur les deux photographies de l' "University of Mississippi" datant de 1956, ou il y a un batteur blanc en face d'Elmore James, installé derrière la grosse caisse du nommé Odie Payne, partiellement cachée sur le premier cliché...

Odie Payne se restaure- t- il a ce moment précis?

Remarque faite par un vieil amateur grognon (comme moi)...à un repas de  petits vieux du côté des halles de Paris!

Sur une grande partie des photographies prises par Jacques Demêtre et Georges Adins  la fin de l' année 1959 à Chicago, le cousin d'Elmore James est présent à ses côtés, tenant une guitare électrique "Gibson".

Sur les enregistrements effectués par Bobby Robinson directeur du label "Fire", le cousin est présent aussi sur certaines sessions, mais a- t- il enregistré sous le nom d'Homesick James, son oncle l' accompagnant?

Jusqu'en 1992, aucune preuve n'existait sur l' existence de bandes, quand sortie un coffret de deux CD reproduisant des réalisations de ce producteur, dont deux morceaux inédits parus sous le nom de Marshall Jones!

On peut entendre Elmore James à la guitare, ainsi qu'un chanteur et guitariste qui est très certainement le cousin, Homesick James, un batteur inconnu complétant l'effectif.

Je pense que ces deux faces ne se trouvent que sur ce double CD... à ma connaissance.

"Capricorn Records present, The Fire/ Fury records story", Capricorn 49009 de 1992, note de John Morthland, Diana Reid Haig et Phil Walden.

En prenant comme référence le livre de Steve Franz de 2003, ou figure la discographie d'Elmore James avec tous les éléments ajoutés aux cours du temps par les amateurs et publiés dans les magazines et notes des disques en rééditions, petit aperçu des villes ou il a enregistré sous son nom:

8 51, Trumpet, 1, Jackson,
2 52, Flair, 12, Canton,
11 52, Meteor, 4, Chicago,
1 53, Chess, 5, Chicago,
4 53, Flair, 4, Chicago,
5 53, Modern, 3, Los Angeles,
8 53, Flair, 17, Chicago,
54, Kent, 1, Chicago,
4 54, Flair, 16, Chicago,
8 ou 9 54, Flair, 6, Culver City,
été 55, Flair, 5, New Orleans,
1 56, Modern, 15, Chicago,
4 57, Chief, 5, Chicago,
57, Chief, 2, Chicago,
2 59, Fire, 5, Chicago,
4 59, Chess, 6, Chicago,
5 60, Fire, 11, New York,
3 61, Fire, 13, New York,
été 61, Fire, 14, New Orleans,
2 63, Enjoy, 7, New York,
2 63, Enjoy, 23, New York.

Aux total 175 bandes ont existées, dont quelques inédits perdus!

Sur une ligne, date d'enregistrement, label, nombre de pistes et villes...

Encore une petite réflexion sur Elmore James et ses enregistrements.

Elmore James a enregistré:

Une séance à Jackson,

Une séance à Canton,

Une séance à Culver City,

Une séance à Los Angeles,

Deux séances à New Orleans,

Quatre séances à New York,

Onze séances à Chicago.

Pourquoi rattacher systématiquement cet artiste à la ville de Chicago, alors qu'il a pratiquement autant enregistré dans d'autres villes que celle- ci (11 fois contre 10)?

En quoi son style se rapproche plus d'une localité à l'autre, surtout que pour l'énorme majorité de ses productions, il est accompagné par plus ou moins de cuivres, pas une spécialité très appréciée par certains amateurs de Blues?

j'en ai plus appris ici sur elmore que n'importe quel bouquin ………..un régal de lecture
chapeau bas

Par curiosité j'ai consulté le livre de Robert Ford "A Blues bibliography", première édition de 1999, comptant environ 120 sujets sur Elmore James, dans les magazines, livres, pochettes de disques, y compris les discographies complètes ou pas…

Après la première édition de "Blues records" de Mike Leadbetter et Niel Slaven de 1967 de sa discographie, devenue en grande partie obsolète en 1983, avec la publication de celle du magazine français "Soul Bag", créditée à Christian Besnier et les collaborateurs, puis les éditions successives d'autres versions dans un autre "Blues records" de 1987 et "Blues discography" en plusieurs éditions, la dernière en date est incorporée dans le livre de Steve Franz de 2002 dédié à Elmore James.

Sans surprise, c'est ce dernier livre qui contient le plus de renseignement sur ce bluesmen.

Depuis, les rééditions en CD officielles ou non n'ont pas cessées, simples ou en coffret, puis maintenant en vinyl, sans apporter de compléments ou inédits, car les archives des éditeurs sur les enregistrements d'Elmore James ont été fouillées et refouillées par des amateurs sérieux de longues dates...à la loupe!

En résumé, avec une carrière discographique relativement courte, comprenant pas mal de réenregistrements du mêmes morceaux avec des titres différents, je pense qu'Elmore James a été un des poles musicalement le plus important d'intérêts, son style de Blues ne pouvant pas être rattaché à une ville plus qu'une autre.