J. B. Lenoir- Chess masters series

Chanteur à la voix fluette, guitariste, auteur d' un blues critique au début des années 50's sur un président des USA, qui fit parler parlé de lui, dont le nom fut changé, homme à la veste à queue léopard, il enregistra toujours à Chicago pour plusieurs marques, J. O. B., Parrot, Vee Jay, et Chess.

Il fut pas mal réédité, après sa redécouverte dans les tournées européennes de l' AFBF au début des années 60's, ou il fut une révélation pour certains, qui oublient consciencieusement pourtant ses premiers enregistrements faits en compagnie de petites formations comprenant aussi des cuivres...  

"J. B. Lenoir, Chess masters series", Chess (GRT), 2ACMB- 208 de 1976, (double LP qui reprenait le simple paru avant "Natural man", chess 410).

Ce double LP fut réédité par les hollandais, avec la licence "Red Dog" illégale, sans certaines prises alternatives:

"J. B. Lenoir", Roots RTS 33027 de 1990.

De temps en temps son nom est orthographié "J. B. Lenor"!

Chess n'enregistra pas totalement les titres figurant sur le précédent CD, rachetant une bonne partie à un petit label, "Parrot", aussi situé à Chicago, possédant aussi une autre filière "Blue Lake".

Al Benson, le propriétaire noir de ce label, découvrant quelques autres bluesmen comme Henry Gray, Jody Williams, L. C. Mc Kinley, Dusty Brown, Albert King, Little Willie Foster, qu'il faisait enregistrer aux studios "Universal" de Chicago, comme beaucoup d'autres petites marques.

En fait les principaux succès de J. B. Lenoir, dont "Eisenhower Blues", dont il fut enregistré deux bandes, provenait de chez "Parrot", comme "Mama talk to your daughter"...:

"Vintage Chicago Blues, The Parrot sessions 1954-5", Relic 7020 de 1988, avec texte de Dick Shurman.

Ce CD a existé aussi en vinyle.

Avant les productions "Parrot" et "Chess", J. B. Lenoir avait enregistré sur un petit label, sans grand moyen matériel, dirigé par producteur noir associé plus ou moins vaguement à un chanteur de Blues officiant avant- guerre, qui fut populaire à Chicago un certain nombres d'années, Saint- Louis Jimmy..."J. O. B.".

Accompagné par des musiciens rencontrés très souvent dans le petit monde du Blues de cette ville, dont certains firent eux- même une petite carrière en soliste dans cette ville, le style de chant et d'accompagnement est déjà en place, l'ambiance aussi:

"J- B Lenoir 1951- 1954 his JOB recordings", Paula PCD 4 de 1991.

Ce disque est précédemment référencé sur un label anglais, "Flyright" de Bruce Bastin, initiateur de cette série très intéressante de rééditions.

Bien qu' il soit pas mal réédité dans de bonnes conditions, il manque toujours des raretés chez certains bluesmens, valant leurs pesant d'écoutes...

C'est le cas quand ce disque est sorti, et partiellement encore même aujourd'hui avec les CD, des titres d'origines "JOB", "Shad" et "Vee Jay" et "Decca" ne sont toujours pas présents...

Gilles Pétard et son label "Official" ont comblé ce manque, par un très bon pressage:

"J. B. Lenoir, Fine Blues", Official 6049 de 1989.

Après être passé au sein de la tournée européenne de l AFBF du début des années 60, et de sa "redécouverte" par certains amateurs, J. B. Lenoir repris le chemin des studios, avec l'assistance du batteur Fred Bellow, épaulé de temps en temps par Willie Dixon au chant et contre- basse, pour trois sessions, mais cette fois-ci à la guitare acoustique, épaulant son chant...

Deux albums produits par L+R, le premier étant édité auparavant par "Polydor", le second par le producteur, le troisième étant d'origine plus confuse...

Ce sont trois albums remarquable, qui furent vite épuisé, le second étant de la même qualité que l'antérieur:

"J. B. Lenoir, Down in Mississippi", L+R LR 42. 012 de 1980, texte de Johnny Meister.

Le premier volume des séances de la marque L+R avait été publié par "CBS" bien des années avant et non "Polydor", sous le même titre, "Alabama Blues, mais je pense avec un petit supplément, si mes souvenir sont bons, l'ayant écouté chez un pote il y a bien longtemps...

Ces deux albums ont été regroupés sur un CD en 1995, qui pour mémoire avait les références 42. 001 et 420102, dans une très belle  production, annotée Jo(h)nny Meister:

"J. B. Lenoir, Vietnam Blues, The complete L+R recordings", Evidence ECD 26068 de 1995.

Un troisième album existe, de la période des tournées européenne des années 60...

J. B. Lenoir à la guitare sèche et chantant sur sa chaise, accompagné de temps en temps par le contre- bassiste Willie Dixon, ou le batteur Fred Below.

Peu distribué, les prises de son étant légèrement inférieures aux albums précédents:

"J. B. Lenoir & Willie Dixon, One of these mornings", JSP 1105, probablement fin 70, début 80, note de John Stedman.

Le label "Jasmine" vient de sortir un double CD de J. B. Lenoir sous la référence 809: "The complete single 1950- 1960".

Revenons sur le double CD de la marque "Jasmine"...

Il comprend la totalité des singles sortis de 1950 à 60, plus des faces ou il est guitariste comme accompagnateur, derrière Johnny Shines et Sunnyland Slim, d'origine "J. O. B.", mais publiées à l'origine sur l'album "Constellation" CS 6, ou est présent également le saxophoniste J. T. Brown.

Une rareté tout de même, les deux titres issus du LP "Decca" LK 4664, enregistrements fait à Chicago, datant du 17 juillet 1960 ou il est seul au chant et guitare.

Figurent aussi les œuvres gravées pour les labels "Vee Jay" et "Shad".

"J. B. Lenoir, I wanna play a lttle while, The complete singles collection 1950- 1960", Jasmine JASCD 809 de 2015, note de Bob Fisher avec discographie.

Au cours des années 60, ils existaient, produites avec les moyens du bord, des compilations pirates en quelques pays, tirées en petites séries, que les amateurs recherchaient...

Une petite marque artisanale publia quelques trésors, dont ce vinyle, de qualité moyenne de ce bluesmen, fait à partir de 45 et 7 tours de collectionneurs, avec quelques renseignements discographiques exactes, notés sur papier bien fin, collé au verseau de la pochette.

Les treize enregistrements regroupés datent des années 50 à 60:

"J. B. Lenoir", Python PLP- 25 des années 60, avec renseignements discographiques...sans note.

Fabrication anglaise...

Du temps ou Bruce Bastin possédait les droits d'exploitation du label "J. O. B." pour l'Europe, un album de la marque "Flyright" fut produit.

Quatorze titres dont quelques inédits partagés avec un album  japonais "P. Vine" remplirent les bacs des disquaires de ces pays.

Etalés de 1951 à 1954, ces interprétations furent enregistrées à Chicago, avec comme accompagnateurs les musiciens du cru, ayant leurs petites célébrités, qui enregistrèrent aussi sous leurs propres noms pour ce catalogue.

Ces morceaux doublonnent totalement par rapport aux rééditions successives en CD produites de nos jours:

"J. B. Lenoir, Classic early 1950s Chicago Blues", Flyright FLY 564 de 1980, note de Mike Rowe avec discographie.

Rencontre improbable de deux individualités de Chicago.

J. B. Lenoir et Johnny Shines ont participé à une séance d'enregistrement d' ou en est sorties seulement deux faces plus une prise alternative, le 12 janvier 1953, éditées sous le nom du dernier...éditées très longtemps après, deux sur un album rarissime de la marque "Constelation" référencé CS6, la dernière sur ce CD.

En supplément Sunnyland Slim est au piano, J. T. Brown au saxophone ténor, Moody Jones à la basse, le batteur Alfred Wallace complétant l'effectif.

Pour la première fois cette session est présentée totalement sur ce CD.

"Johnny Shines, Evening shuffle, The complete J. O. B. recordings 1952- 53", WestSide WESM 635 de 2001, note de Niel Slaven avec renseignements discographiques.

Le personnel complet est donné dans le livre "Blues discography".

!

Comme dans de nombreuses séances d'enregistrements des prises alternatives de titres furent effectuées, souvent aussi bonnes que celles publiées sur disques d' époques, la carrière de J. B. Lenoir en comporte un certain nombre.

Dans le coffret de cinq CD d'origine allemande quatre faces alternatives sont regroupées provenant du catalogue "JOB", provenant de trois sessions différentes de 1951, 1953 et 1954, réalisée bien sur à Chicago.

Participent à ces performances les pianistes Sunnyland Slim ou Joe Montgomery, le saxophoniste ténor J. T. Brown et les batteurs en alternance Alfred Wallace ou Al Gavin.

Ces quatre versions de ces titres attendirent les années 80 ou 90 avant d'être édités en albums ou CD de différents pays.

"Down home Blues, Chicago, Fine Boogie", Wienerworld WNRCD 5100 de 2017, note de Mike Rowe avec discographie.

La session datant du 12 janvier 1953 produite à Chicago donna lieu à plusieurs enregistrements d'artistes différents ou J. B. Lenoir se contente d'accompagné à la guitare.

Comme pour les productions de chanteur et guitariste Johnny Shines, les six titres dont la vedette est le chanteur et pianiste Sunnyland Slim, restèrent inédits dans les archives de la marque "J. O. B.", puis furent édités sur l'album américain "Constellation", repris dans la série française dirigée par Gilles Pétard.

Le personnel est le même, à savoir le saxophoniste ténor J. T. Brown, J. B. Lenoir à la guitare, probablement Big Crawford à la contre- basse, Alfred Wallace à la batterie, Johnny Shines chantant sur un face.

"Tre chronological Sunnyland Slim, Classics 5171 de 2005, note de Dave Penny avec discographie.

Encore un petit peu de grisbi...avec le chanteur et guitariste J. B. Lenore (Lenoir)…

Chicago fin 1950, quatre premiers enregistrements de ce bluesmen pour les frères Chess, tous publiés sur des 78 tours, dont un reproduit dans cette anthologie, multi- rééditée sur album et CD…

Participent à cette séance, le pianiste Sunnyland Slim, Leroy Foster en seconde guitare, Alfred Wallace à la batterie.

"Where the money? A compendium of Blues songs", Jasmine JASMCD 3171 de 2021, compilation de Niel Slaven, note de Bob Fisher avec renseignements discographiques.

Une session restée mystérieuse très longtemps, ou en temps que guitariste J. B. Lenoir participa.

A cette séance effectuée à Chicago en janvier 1953, trois titres furent enregistrés , dont une prise alternative, tous édités sur un rarissime album en 1964, sous le label "Constellation"...

En vedette le chanteur et guitariste Johnny Shines, accompagné du saxophoniste ténor J. T. Brown, Sunnyland Slim joue du piano, Alfred Wallace tenant la batterie.

Deux de ces faces sont inhumées pour la première fois il me semble sur ce CD d'origine anglaise.

"Johnny Shines, Evening shuffle, , The complete J. O. B. recordings 1952- 53", WestSide WESM 635 de 2001, note de Niel Slaven avec renseignements discographiques.

Zut, doublon!

5796- New York aout 1958, le chanteur et guitariste J. B. Lenoir grave deux titres pour la marque "Shad", édités sur un singles.

En tant qu'harmoniciste, Junior Wells participe à cette séance, entouré du saxophoniste ténor Ernest Cotton, au piano Joe Montgomery, le batteur étant Jesse Fowler.

A moins que je me trompe, je n'ai pas souvenir que ces deux faces ne furent jamais été rééditées sur albums ou CD, étonnant non?