The Cobra records story

De temps en temps, un label disparait avec l' élimination physique de son propriétaire...

C'est ce qui c'est passé pour Eli Toscano, propriétaire de la marque "Cobra" et "Artistic", domicilié à...Chicago!

Il eu le temps tout de même d'enregistrer de 1956 à sa disparition, un gentil petit nombre d'artistes de Blues, quelques découvertes, comme Otis Rush, Magic Sam, et de faire ressurgir Buddy Guy, qui avait enregistré déjà...

Ce double CD fait un copieux tour d'horizon de ces productions de la fin de "l' a... d'or" du Blues de cette ville:

"The Cobra records story, Chicago Rock and Blues- 1956- 1958", Capricorn 42012 de 1993, joli livret accompagné du texte de Diana Reid Haig (rien à voir avec la distillation...).

Les anglais sont depuis plusieurs années les plus en pointe dans les rééditions du Blues des années 40/ 50, un des derniers avortons crée fut la marque "West Side", prenant la suite pour les productions "Cobra" et "JOB" et quelques autres, ajoutant au coffret antérieur "Capricorn" et LP "Flyright", des inédits et prises alternatives.

Pour le premier CD, englobant aussi les enregistrements provenant d' "Artistic", une filiale, (et USA...), le programme :

Ike Turner, Buddy Guy, Betty Everett, Jesse Fortune:

"Call back lost time, The Cobra and Artistic recordings of", West Side WESA 843 de 2001, texte de

"Cobra" enregistra aussi des plus ou moins anciens musiciens des studios "Chess", voir même artistes quasiment oubliés, ou sous- estimés, comme Morris Pejoe, Little Willie Foster, Harold Burrage, Louis myers et Arbee Stidham.

Cette compilation reprend aussi quelques titres issus du label subsidiaire "Abco", ces enregistrements datant de 1956- 1958:

"Goin' down to Eli's, The Cobra & Abco Rhythm & Blues anthology 1956- 1958", West Side WESA 868 de 2001, note de Niel Slaven, double CD.

Les petits labels de toutes régions furent réédités aux comptes gouttes, successivement par des éditeurs sans gros moyens financiers, mais dont les têtes pensantes étaient des amateurs de Blues invétérés...la plus part des anglais!

Bruce Bastin avec "Flyright" fut l'un des fer de lance de cette activité, pas spécialement rentable, mais combien précieuse pour les amateurs, qui obtint des années durant les licences d'exploitation des catalogues "Cobra" et "J. O. B." pour l'Europe.

Un bon exemple de réédition de ces deux marques sur une petite compilation axée sur les pianistes:

"Chicago piano 1951- 1958 from Cobra + JOB", Flyright FLY CD 31 de 1990, texte de Cheis Bentley avec discographie.

Même après le milieu des années 50's le Blues de Chicago, avec ses petits labels enregistraient des artistes ayant fait leurs preuves avant guerre...

Pour preuves, ce vinyle produit par Bruce Bastin, avec l'accord de tenants des droits du label "Cobra", ou figurent des inédits pour l'époque de Big Joe williams, Memphis Slim, avec en prime deux titres de Little Brother Montgomery provenants du catalogue "JOB".

Pas de formations sur cet album, que des artistes en solo ou presque, sessions datant de 1953 à 1958:

"Unissued Chicago Blues of the 50's from Cobra & JOB", Flyright FLY 577 de 1981, note d'Alan Balfour.

Les sans grades existent, même à Chicago, quasi- inconnus sur les sites traitant de Blues...

Encore plus quand les labels d'Eli Toscano, après la liquidation physique du boss fut effective par la mafia locale, disparurent corps et a..., sauf heureusement les bandes d'enregistrements!

Lee Jackson, Guitar Shorty, Clarence Jolly, Morris Pejoe et le débutant Buddy Guy sont regroupés sur cet album grâce aux efforts de l'anglais Bruce Bastin sur la marque "Flyright", ainsi que ceux d'Arbee Stidham.

Datant de 1956 à 1957, ces titres furent publiés sur les labels "Cobra" et sa filiale "Abco", ou figurent comme accompagnateur le bassiste/ "directeur artistique" Willie Dixon, ainsi que le batteur Odie Payne, deux routiers de la ville du vent:

"Fishin' in my pond, ChicagoBlues band", Flyright FLY 582 de 1981, note d' Alan Balfour et renseignements discographiques.

Tous les labels de Chicago enregistrèrent des harmonicistes, "Cobra" itou...

De Little Willie Foster le presque inconnu, à un des frère Myers, Louis, Walter "Shakey" Horton, Sonny Boy Willaiamson, que ce soit en leader ou accompagnateur, il y figuraient, biens que quelques titres restèrent dans les archives très longtemps...

Comme compagnons de séances, on les retrouve aux côtés du chanteur Charles Clark, du guitariste Arbee Stidham  ou du pianiste Sunnyland Slim.

Cet album réuni quatorze titres dont un grande partie inédite:

"King Cobras, Chicago Kings of the harmonica 1956- 1958", Flyright FLY 567 de 1980, note de Bruce Bastin avec renseignements discographiques.

Il y eu un troisième label créé par Eli Toscano avec l'aide de Ted Daniels en 1956, qui disparu avec lui..."Abco".

Huit disques furent produits, avec des célébrités mais aussi des inconnus, qui pour la première fois et la seule vraisemblablement, regroupé sur un CD.

Arbee Stidham, Morris Pejoe, Louis Myers & the Aces, Herby Joe, Freddie Hall, puis Magic Sam & Shakey Horton sont présentés sur ce CD, mais un certain nombre sont absents sur les rééditions précédentes.


"Abco records Chicago", Wolf 120. 298 non daté, note de Ron Bartolucci.

Incontestablement les deux vedettes des productions d'Eli Toscano furent Otis Rush et Magic Sam.

Bruce Bastin dans la longue série de rééditions du catalogue "Cobra" et "Artistic" consacra un album pour chacun de ces bluesmen, mais du matériel inédit restait en attente...

Un vinyl de vingt titres sortit consacré à ces deux artiste, dix morceaux chacun, dont six prises alternatives inédites pour Otis Rush, huit pour Magic Sam, inédites aussi, datant de 1956 à 1958.

"Otis Rush & Magic Sam, The other takes '1956- 58", Flyright LP 562 de 1980, sans note mais discographie détaillée.

Dans les séries de disques sur l'historique d'une marque, il y a toujours des fonds de tiroirs inexplorés qui attendent, attendent…

Bruce Bastin, l'animateur de la marque bien connue par les amateurs durant les années 70 à 90 "Flyright", exhuma de petits trésors provenant des archives du label "Cobra", en même temps qu'il raviva quelques souvenirs d'atistes oubliés.

Une compilation en vinyl contient pratiquement que des prises alternatives d' Otis Rush, de Buddy Guy, Charles Clark, Harold Burrage, Ike Turner, Sunnyland Slim, Freddie Hall et même un inconnu... qu'il est toujours…

Toutes ces faces datent de 1956 à 1958 proviennent du catalogue "Cobra", inédites à la parution de cet album, en y ajoutant quelques prises du label "J. O. B." de 1951 et 1952.

"Otis Rush and Buddy Guy, The final takes and others", Flyright FLY 594 de 1984, note de note anonyme avec discographie détaillée.

Une des vedettes des productions de la marque "Cobra" fut aussi le chanteur et guitariste Magic Sam.

Il enregistra une vingtaine de faces en deux sessions à Chicago, la première en mai 1957, la seconde courant 1958, dont une bonne moitié de prises alternatives.

Une compilation en CD d'origine anglaise comprend une bonne dizaine de ces morceaux, partagés en plus avec du matériel venant des labels "Chief" et "Crash" produit début des années 60.

Pour compléter ce disque, quatre prestations du chanteur et harmoniciste Shakey Jake (James Harris) sont incluses provenant du catalogue "Artistic" enregistrées dans la même ville en 1958.

"Magic Sam...with a feeling!", WestSide WESA 890 de 2001, note de Niel Slaven.

Dans le coffret de dix CD acheté à vil prix il y a quelques années, ayant pour objet le contre- bassiste, chantant rarement, Willie Dixon, trois volumes sont consacrés aux productions de la marque "Cobra" et filières... soit quarante sept titres.

Otis Rush est le plus représenté, Magic Sam aussi, puis viennent Charles Clark, Buddy Guy, Shakey Jake, Ike Turner, Harold Burrage, Betty Everett, Duke Jenkins, Sunnyland Slim, Louis Myers, The Clouds, ainsi que Little Willie Foster.

Chacun interprétant quelques faces datant de 1956 à 1958, durée de vie de ce label, dirigé par Elie Toscano à la fin tragique!

"Willie Dixon and friends, The poet of the Blues", Membran 333365 non daté, sans aucun renseignement et note, sauf les dates d'éditions...

Trouvé il y a quelques années pour cinq euros, un double CD des productions d la marque "Cobra", acheté  pour voir...

Quarante titres issu de ce catalogue et de ses filiales, faisant grosso modo un tour d'horizon de ce label en R & B avec toutes ses composantes, et ses succès, dont une énorme parie de doublons par rapport aux disques précédents, qui ne ravira pas forcément les vieux amateurs de blues, la qualité sonore de cette réédition étant correcte.

Peu de raretés à se mettre sous la dent, avec des groupes vocaux en minime présence...

Pas de renseignements discographiques, des notes peu instructives, autrement dit, si vous trouvé ce double CD à moins de 10 euros, les jeunes débutants dans ce style seront satisfaits...mais il vaut mieux rechercher les rééditions antérieures...

"the Cobra records story", One Day DAY2CD 204 de 2013, note de Michael Heatley.

A Chicago en 1956 pour la marque "Cobra", le chanteur et harmoniste Walter Horton grave trois morceaux, dont une prise alternative, publiés sur un singles, la dernière attendra plusieurs dizaines années pour voir le jour sur album d'origine anglaise, "Flyright".

L'accompagnent à cette séance, suivant le livre "Blues discography", le saxophoniste ténor Harold Ashby, Lafayette Leake au piano, Otis Rush à la guitare, Willie Dixon à la contre- basse, ainsi qu' Al Duncan à la batterie.

Suivant les renseignements signalés dans un coffret de deux CD d'origine américaine, il y aurait Wayne Bennett à la guitare en plus ou remplaçant Otis Rush, ce serait Red Holloway au saxophone ténor...

Les deux faces publiées sur le singles sont intégrées dans ce coffret déjà cité.

"The Cobra records story", Capricorn 42012- 2 de 1993, note de Diana Reid Haig avec discographie.

5495- En 1957 à Chicago le chanteur Clarence Jolly enregistre deux titres pour la marque "Cobra", publiés sur un singles.

Il est accompagné par le saxophoniste ténor John Tinsley, Lafayette Leake au piano, Guitar Shorty (David Kearney) joue de la guitare, Willie Dixon est à la contre- basse, la batterie dans les mains d'Odie Payne.

Ces deux faces après avoir été rééditées sur un CD du label "Tampa", sont incluses dans une compilation d'origine anglaise.

"West Florida, Rhythm & Blues", Jasmine JASMCD 3263 de 2023, note de Chris Bentley avec discographie.