Little Esther Phillips- The complete Savoy recordings with Johnny Otis

Une gamine noire chantant dans une grande formation dont le chef est un métis, ce n'est pas du tout courant aux le monde du Blues à la fin des années 40's...mais il y eu du succès à la clef...

De 1949 à 1959, Little Esther enregistra pas loin de 40 faces pour la marque "Savoy", au début à Los Angeles, , puis Baltimore, Chicago et New York, la plus- part du temps avec la formation de Johnny Otis.

Bon nombres d'accompagnateurs de ces séances ont une certaine réputation, dont la pianiste Devonia Williams, qui eu une très longue collaboration avec l'orchestre des le début, enregistrant que quelques titres sous son nom:

"Little Esther Phillips, The complete Savoy recordings with Johnny Otis", Savoy SLJ 2258 de 1984, note et discographie de Dan Nooger, double album.

Suivant les tribulations de l'orchestre Johnny Otis, Little Esther enregistra pour le label "Federal" de 1951 à 1953.

Ces sessions se déroulèrent soit à Cincinnati ou Los Angeles, avec les accompagnateurs habituels de cette formation, dont l'excellent guitariste Pete Lewis encore en pleine forme.

De temps en temps figurent des groupes vocaux, ainsi qu'un chanteur, Bobby Nunn, et même sur trois titres, le pianiste Little Willie Littlefield, poussant la chansonnette...

"Little Esther, Bad bad girl", Charly CRD 1100 de 1985, note de Norbert Hess avec discographie.

Le premier CD publié sur Little Esther comprend les enregistrements effectués pour le label "Federal", datant de 1951 à 1952, vingt titres produits à Cincinnati, New York et Los Angeles.

Bien qu'entouré en grande partie par les musiciens officiant habituellement dans l'orchestre de Johnny Otis, celui- ci n'étant pas présent, la direction en est assurée par le saxophoniste alto Earl Warren

La pianiste Devonia Williams et le guitariste Pete Lewis sont également de la partie, avec de temps en temps la présence de groupes vocaux, et du chanteur Mel Walker:

"The chronological Little Esther 1951- 1952", Classics 5066 de 2003, note de Dave Penny avec discographie.

Les tribulations de l'orchestre de Johnny Otis fin des années 40 et 50 accueillirent de nombreuses vedettes en son sein, la chanteuse Esther Phillips y fit un séjour assez prolongé.

De janvier 1949 à aout 1950, huit sessions furent réalisées surtout à Los Angeles, puis à New York et Chicago dans cette formation.

Pour le label "Savoy", comme pour les précédentes, deux nouvelles productions virent le jour en février 1956, puis en février 1959, toutes deux à New York, mais sans la formation habituelle.

Un grand nombre d'instrumentistes connus dans le monde du Blues de cette époque participe à ces enregistrement pour le label "Savoy", regroupés sur un CD, sauf un superbe instrumental sous le nom de Pete "Guitar" Lewis, ou la chanteuse ne fait que quelques commentaires, "Ooh midnight":

"Little Esther Phillips, The complete Savoy recordings with Johnny Otis", Savoy ZDS 4403 de 1984, sans note mais avec renseignements discographiques.

Comment faire quand on consacre un triple CD à la totalité des enregistrements de la marque "Savoy" de Johnny Otis, de ne pas trouver sur son passage Little Esther Phillips?

De probablement 1947 à 1951, soixante dix sept titres présentés sur ce coffret, donc avec les enregistrements du label "Excelsior" introduit dans le catalogue du groupe "Savoy" incluant la période de la grande formation.

Pendant cette période, outre cette chanteuse, Johnny Otis joua un peu au découvreur de jeune talent, avec même des groupes vocaux, qui eurent un temps du succès.

"Johnny Otis, Rhythm & Blues caravan, Little Esther, The complete Savoy recordings", (Atlantic)/ Savoy 92859 de 1999, note de Billy Vera avec discographie.

Les amateurs qui achètent encore des disques chez les disquaires… ont peut- être remarqués des coffrets de quatre CD à petits prix, contenant des intégraux d'artistes du monde du Jazz ou Blues.

La première marque s'appelait "Real Gone", qui semble avoir cédé le pas à une seconde "Reel to Reel", d'origine semble- t- il des pays du sud de l'Europe.

Un exemple, un coffret de quatre CD de la chanteuse Little Esther Phillips, reprenant une grande partie du début de sa carrière de 1950 à 1952, probablement entièrement, sauf tout de même un instrumental qui a pour vedette le guitariste Pete "Guitar" Lewis, avec les soupirs de la chanteuse "Ho midnight"...

La formation de Johnny Otis ou celle d' Earl Warren tiennent une bonne moitié des enregistrements, avec par moment des chanteurs comme Little Willie Littlefield, Bobby Nunn et quelques groupes vocaux.

La qualité des repiquage est de très bonne qualité.

"Esther Phillips, 4 CD. Release me; The early years 1950- 1962", Reel to Reel 205025 probablement de 2017 ou 2018, sans note et quelques renseignements discographiques.

Le titre donnant le nom au coffret de trois CD des chanteuses de Blues, a été enregistré le 21 mars 1951 à New York pour le compte de la marque "Federal", avec la participation de la formation du saxophoniste alto Earl Warren.

De nombreux musiciens participant à ces enregistrements sont des familiers de l'orchestre du percussionniste Johnny Otis, dont la pianiste Devonia Williams et du guitariste Pete Lewis, entre autres.

Cette session produisit quatre faces, toutes publiées sur deux 78 tours, puis de multiples fois rééditées tous formats confondus.

"I' m a bad, bad girl, seven dozen dusky divas 1939- 1953", Indigo IGOTCD 2557 de 2004, note de Niel Slaven.

Suite bientôt...

Rectif....

Pour la marque "Federal", le guitariste et parfois chanteur Pete "Guitar" Lewis enregistra en aout 1952 à Los Angeles quatre titres, dont un ou la chanteuse "Little" Ester Phillips fait un commentaire langoureux continuellement, "'Ooh midnight"

Cet instrumental a été de très nombreuses fois réédité sur divers supports depuis longtemps, permet d'entendre la formation de Johnny Otis quasiment complète, avec le trompettiste Don Johnson, le tromboniste George Washington, les saxophonistes, au ténor James Van Streeter, au baryton Fred Ford, Devonia Williams tient le piano, la contre- basses st entre les mains d'Albert Winston, Lard Bell s'occupent de la batterie.

Cette face est reproduite dans le disque C d'un coffret d'origine anglaise, axé sur les guitaristes de la West coast.

"West coast guitar, Masters of West coast guitar 1947- 1956", JSP 77199 de 2016, note de Niel Slaven avec discographie.

5675- En novembre 1950, je suppose à Los Angeles, la chanteuse Ester Phillips avec le groupe "The Nic Nacs" enregistra quelques titres accompagné par la formation du batteur Johnny Otis, avec la présence surement du guitariste Pete Lewis.

Je ne connais pas ce groupe vocal, mais je suis sur que cette session était organisée pour le compte des frères Bihari.

Un face présentée avec un beau solo de guitare, les deux prises étant des prises alternatives, dans un double CD d'origine anglaise, ayant pour objet l'historique de la marque "RPM".

Ce genre de compilation n'est pas à négliger car elle comprend de très nombreuses raretés, dont des inédits et des prises alternatives inédites, dans ce disque vingt deux pour cinquante deux morceaux.

Hélas le label "Ace" anglaise a arrêté les rééditions de ce label depuis un petit moment, ayant acheté les droits à la famille Bihari, avec beaucoup d'archive restante...

"No more doggin', The RPM records story, Vol 1, 1950- 1953", Ace CDTOP2 1406 de 2014, note de Tony Rounce avec discographie.