Herman Mitchell "Tiny" Webb

Los Angeles 1946, deux sessions organisées l'une derrière l'autre, par le label "Black & White" avec la présence en moyenne formation du saxophoniste ténor Maxwell Davis, pour accompagner la chanteuse Jo Evans, dans ses seuls enregistrements.

Dans le personnel figure un guitariste Herman "Tiny" Mitchell, qui faisait partie de cet orchestre à cette date.

J'ai souvenir d'un album des productions "Black & White" des années 60/ 70, la première face étant occupée par Helen Humes, la seconde par Jo Evans, que je n'ai plus revu depuis...

La seule prestation trouvable actuellement en CD de cette chanteuse, il me semble, est contenue dans la compilation de trois CD consacrée à Maxwell Davis:

"Wailin' daddy, The best of Maxwell Davis 1945- 1959, The architects of Rock 'N' Roll", Fantastic voyage FVTD 130 de 2011, note de Dave Penny avec discographie.

A ses débuts, Lloyd Glenn collabora souvent avec le saxophoniste ténor Maxwell Davis, ainsi que le guitariste Gene Phillips, mais en 1952 à Los Angeles, une seule fois Tiny Webb pris la suite, sur quatre titres enregistrés pour "Swing time".

Participait aussi le saxophoniste ténor Johnny Crawford, ainsi que le chanteur Willie Threats, qui enregistra aussi sous son nom.

Reproduite plusieurs fois, cette sessions se trouve sur une compilation du pianiste:

"The chronological Lloyd Glenn 1951- 1952", Classics 5069 de 2003, note de Dave Penny avec discographie.

13 décembre 1951 à Los Angeles, la pianiste Devonia williams, faisant partie de l'orchestre de Johnny Otis, en compagnie du batteur Al Wichard, du contre- bassiste Billy Hadnott pour accompagner le saxophoniste ténor James Jackson Jr, entre dans les studios, avec aussi la présence de Mitchell Webb.

4 titres sont enregistrés, commercialisés en deux 78 ou 45 tours sur la marque "RPM", les seuls produits sous le nom de "Jimmy Jackson all Stars" ou "and his Orchestra".

Un seul morceau est disponible à ma connaissance actuellement, publié sur une compilation regroupant venant du catalogue de production des frères Bihari: "Deep purple":

"Let's jump!, Swingin' humdingers from Modern records", Ace CDCHD 809 de 2002, note de Billy Vera.

Jack Lauderdale, avant de se retirer des affaires musicales, fit venir le pianiste Cecil Gant dans ses archives, ou il enregistra 4 titres en 1949, à Los Angeles.

Pianiste et chanteur, il fut accompagné par un contre- bassiste et batteur, Ralph Hamilton et Jesse Sailes, auxquels un guitariste s'ajouta: Tiny Webb, la formation devenant, Cecil Gant with Trio...

Ces enregistrements figurent sur l'un des volumes de la longue série de réédition de la marque espagnole "Blue Moon":

"Cecil Gant, The complete recordings volume 6 1948- 1950", Blue Moon BMCD 6051 de 2006, texte anonyme citant ses sources et discographie.

Los Angeles, 28 avril 1952, avec le groupe vocal "The Four Jacks", Lillie (Lil) Greenwood s'installe dans les studios pour graver quatre titres, en présence du guitariste Herman "Tiny" Webb.

Est présent aussi le saxophoniste alto Joe Lutcher, ainsi que Little Willie Littlefield vocalement sur un morceau, Mario Delagarde tenant le piano.

Ces quatre performances seront publiés par la marque "Federal", comprises dans la seule compilation existante de cette chanteuse, avant de passer dans l'orchestre de Duke Ellington:

"Lil Greenwood, Walking and singing the Blues", Ace CDCHD 874 de 2002, note de Opal Louis Nations.

Avril 1949, Los Angeles, dans l'antre de Jack Lauderdale, pénètrent Maxwell Davis, Jewell Grant, Ralph Hamilton, Jesse Sailes, le pianiste Pete Johnson, complété d'Herman Mitchell, pour enregistrer 8 instrumentaux, tous des Boogie Woogie.

Tous ces titres furent publiés sur les labels "Down Beat/ Swing Time", et en trois fois, 3 sur un album "Oldie Blues" et 4 sur le CD "Arhoolie", un sur "Night Train":

C'est cette formation qui accompagna Joe Turner quelques temps:

"Pete Johnson, Masters of Blues and Boogie Woogie vol. 3", Oldie Blues OL 2823 de 1982, courte note de Martin Van Olderen avec discographie;

"Joe Turner with Pete Johnson's Orchestra, Tell me pretty Baby", Arhoolie CD 333 de 1992, texte de Chris Strachwitz avec discographie;

"Swing Time X mas...", Night Train NTI CD 7005 de 1995, note de Jim Dawson.

En juillet 1952, le chanteur Ray Agee  participa à deux sessions pour les frères Bihari, quatre titres furent publiés chez "Modern".

Le personnel  est connu, le saxophoniste Lorenzo "Buddy" Floyd avec la participation du guitariste Johnny Moore, ce dernier remplacé par Tiny Webb sur les deux derniers morceaux.

Ray Agee enregistra avant et après ces productions, pas toujours dans le cadre du Blues, attesté par l'album produit par les amateurs suèdois du groupe "Route 66":

"Ray Agee, Black night is gone", Mr R & B RB- 105 de 1983, note de Charlie Lange avec discographie.

Des micro- labels, il y en eu, même pour produire un seul 78 tours, la production fut de quatre pour..."Torch" de Dallas, brulant rapidement!

1949, Los Angeles, le pianiste Jay Mc Shann pénètre dans les studios d'une chaine d'enregistrement pour le compte de cette minuscule marque, peut- être "Universal", avec le duo ryhtmique de la ville, renforcé par des cuivres, dont "Geechie" Smith et Maxwell Davis... encadré par Tiny Webb.

Deux titres à l'actif de cette session rééditée plusieurs fois, avec pour chanteur Charles "Crown Prince" Waterford, dont la qualité sonore n'est pas spécialement réussie...:

"The chronological Crown Prince Waterford 1946- 1950", Classics 5024 de 2001, texte de Dave Penny avec discographie.

Los Angeles, 27 novembre 1947, le saxophoniste ténor Buddy Floyd accompagné du pianiste Pete Johnson, aux côtés d'une autre section rythmique très réputée, entre dans les studios pour une session pour la marque "Capitol".

Le chanteur Crown Prince Waterford est présent, le colosse guitariste Tiny Webb aussi...

Huit titres sont gravés, une prise alternative en supplément.

Sur un Boogie Woogie, Tiny Webb entame un solo de guitare acoustique...le titre suivant esquisse un contre- chant électrifié!

Deux rééditions de ces titres, comme les deux morceaux d'origine "Torch:

"The chronological Crown Prince Waterford 1946- 1950", Classics 5024 de 2001, note de Dave Penny;

"Swingin' small combos Kansas City style. Volume 2, Geechie Smith, Crown Prince Waterford", Blue Moon BMCD 6046 de 2004, texte anonyme avec sources.

Ces deux CD comportent les discographies.

Los Angeles, 1945, les premiers pas entre autres de l'empire musical des frères Bihari...

Le tromboniste George "Happy" Johnson, ainsi que la saxophoniste ténor Lorenzo Holden participe à une session, qui sera éditée sous deux noms par le label "Modern": celui de l'instrumentiste, et d'un chanteur, Jesse Perry.

A ce personnel, il faut ajouter le guitariste Mitchell "Tiny" Webb...et la section rythmique.

Tous ces enregistrements sont reproduits récemment sur des compilations "Ace", dont:

"Modern Music, The first year- 1945", Ace CDTOP 1339 de 2012, Note de Tony Rounce.

Et si un titre inconnu existait enregistré par Tiny Webb?

En tous cas un EP 106 de la marque "Hollywood" est en vente actuellement sur "E bay" UK au prix de 39£, comportant un titre de Tiny Webb: "Tiny's farewell", dont la durée est de 1 minute, sur la face B!

Instrumental ou non, je ne l'ai pas écouté...

Ce qui est curieux sur ce disque, c'est qu'il comporte six titres différents, d'artistes divers, avoisinant chacun le même temps, ou approchant les 2, avec des morceaux inconnus aussi...

La photographie du macaron central, recto et verso, laisse entrevoir l'état du disque, potable semble- t- il!

Après le retrait de Jack Lauderdale des affaires, et la fin du groupe "Swing Time", fin 1952/ début 1953, fut reprit par Don Pierce, et "intégré" dans le label "Hollywood", rééditant certains matériaux...

Voilà un petit renseignement qui pourrait intéresser Philippe Dubois, auteur français du seul essai biographique sur ce guitariste!

1949, Los Angeles, Red Miller enregistre deux titres qui seront produits par deux labels "Staff" et Bullet".

Il semblerait que les participants à cette session soient les mêmes que la précédente pour "Down Beat", sauf que Red Miller se serait mis au piano a la place de Lloyd Glenn...

A ces deux séances, le guitariste Tiny Webb était présent.

Red Miller enregistra aussi pour les marques "King" et "Savoy" en 1950 et 1953.

La seule performance rééditée à ce jour semble être "Nobility Boogie" sur un album hollandais:

"Obscure piano Blues & Boogie Woogie from Los Angeles 1945- 1952", Oldie Blues OL 2832 de 1986, avec discographie.

1946, Los Angeles, encore une célébrité...inconnue!

Lilliette Thomas n'enregistra que 8 titres en deux séances, la première en 1945, la seconde 1946, qui furent publiés par le petit label "Sterling", les 4 derniers en commun avec "Sunshine".

Pianiste et poussant la chansonnette, l'accompagnement est composé d'une contre- basse et batteur, auxquels il faut noter la présence du guitariste Herman "Tiny" Mitchell pour les quatre dernières prestations.

Sur les morceaux de 1945, qui ne semble pas avoir été réédités, la présence du saxophoniste ténor Maxwell Davis est certifiée.

Deux titres de 1946 sont présentés sur la compilation hollandaise suivante:

Obscure piano Blues & Boogie Woogie from Los Angeles 1945- 1952", Oldie Blues OL 2932 de 1986, avec discographie.

25 octobre 1949 Los Angeles, entouré d'une troupe de musiciens peu connue, dont personne ne connait leurs instruments, à part un saxophoniste, un batteur, un chanteur pas très populaire entre dans les studios pour enregistrer quatre morceaux, qui seront publiés par la marque "Savoy".

Il y a tout de même un guitariste dans l'équipe, Tiny Webb, qui dans les livres discographiques sur le Blues, est remplacé par Tiny Grimes...

Une écoute attentive de ces titres semble indiquée que la sonorité convient mieux au premier qu'au deuxième, ne jouant que d'un instrument à quatre cordes...n'enregistrant pas à ma connaissance sur la côte ouest de USA!

La seule réédition de ces performances se trouve sur la compilation suivante:

"Felix Gross, The complete recordings 1947- 1955", Blue Moon BMCD 6040 de 2004, note anonyme indiquant ses sources, avec discographie.

Un saxophoniste dans le monde du Blues comme Earl Bostic, presque, mais dans celui du Rhythm & Blues, surement!

La marque "King" est ses satellites fut connu pour son catalogue ou tous les styles du monde noir américain y trouvant place...

Le 4 juin 1953 à Los Angeles, Earl Bostic accompagné de 4 cuivres célèbres dans le monde du Jazz, enregistra quatre titres, avec un contre- bassiste ayant eu des fréquentations avec l'orchestre de Johnny Otis...et la présence d'Herman Mitchell.

Deux morceaux sont présents sur une compilation en CD, axée sur une très longue série de rééditions d'"EP", donc 45 tours:

"Earl Bostic, The EP collection Vol. 2", See For Miles SEECD 720 de 2000, note de Joop Visser avec discographie, très bien présenté.

Quasiment avec les mêmes compères, augmenté d'un groupe vocal, Earl Bostic fait son retour dans les studios de Los Angeles le 27 mai 1954, avec le guitariste nommé Mitchell "Tiny" Webb...

Neuf titres sont enregistrés ce jour là, tous publiés sur le label "King", et plusieurs autres marques, dont la française "Odéon", sans doute sous l'impulsion de Kurt Morh.

Deux morceaux de cette séance sont présents sur une compilation de "EP", un sur une production "Charly":

"Earl Bostic, The EP collection", See For Miles SEECD 688 de 1999, note de Joop Visser avec discographie;

"Earl Bostic, Blows a fuse", Charly 241 de 1990, note de Dave Penny avec discographie.

Chanteur de Blues enregistra une vingtaine de titres de 1946 à 1953, toujours à Chicago...sauf une fois!

11 juin 1946 à Los Angeles, une "grosse" section de saxophonistes accompagnée d'un "petit" guitariste débutant ou presque, Tiny Mitchell...accompagne le chanteur Jo- Jo Adams pour enregistrer six titres, qui seront publiés par la marque "Aladdin".

Ces six morceaux ont été réédités sur la compilation regroupant toute l'œuvre de ce chanteur de Blues:

"The chronological Jo- Jo Adams 1946- 1953", Classics 5083 de 2003, note de Dave Penny avec discographie.

Pendant les années 40/ 50, il y eu plusieurs guitaristes enregistrant à Los Angeles, qui avaient une sonorité avoisinante, deux particulièrement, Charles "Chuck" Norris et Jesse Ervin, accompagnant assez fréquemment Little Willie Littlefield...

Encore fallut-il qu'ils soient inscrits dans les répertoires des sessions...

Herman "Tiny" Mitchell y figure une seule fois, aux côtés de Maxwell Davis, pour accompagner ce chanteur/ pianiste, le 18 aout 1952, date de la création du titre à succès "K. C. lovin" (Kansas City)...pour la marque "Federal".

Il fut enregistré quatre titres lors de cette session figurant sur ce CD:

"Little Willie Littlefield and friends, Going back to Kay Cee", Ace CDCHD 503 de 1994, note de Paul Harris.

Si on s'en tient au livre " The Blues discography 1943- 1973" de Leslie Fancourt et Bob Mc Grath, il manque un petit renseignement sur une session de Little Willie Littlefied, c'est inévitable quand il est inconnu.

Tony Rounce, ayant succédé à Ray Topping après sa disparition, pour la coordination des rééditions pour la marque anglaise "Ace", a fouiné dans les archives des frères Bihari, confirmant de nombreuses estimations des amateurs à l'oreille fine...

Le 20 aout 1951 à Los Angeles, le saxophoniste Buddy Floyd ainsi que le guitariste Mitchell "Tiny" Webb accompagnent effectivement le chanteur/ pianiste sur cinq titres, dont trois sortirent sur le label "Modern".

Ce renseignement est tiré de la discographie incluse dans le livret du CD "Ace" CDCHD 1056 de 2005.

Par contre, ces titres furent réédités sur une autre compilation antérieure du même éditeur:

"Little Willie Littlefield, Kat on the keys", Ace CDCHD 736 de 1999, note de Ray Topping...

Ray Topping n'indique aucun renseignement sur cette session.

Une rencontre...mais pas une réussite, à mon avis!

Los Angeles, 3 mars 1949, deux célébrités entrent dans le même studio, Jay Mc Shann et Lowell Fulson au chant,  pour enregistrer deux titres, dont un classique, accompagné de l'orchestre du pianiste au grand complet avec ses vedettes, incluant Mitchell "Tiny" Webb.

"Geechie" Smith à la trompette, Maxwell Davis au saxophone ténor, Ralph Hamilton à la contre- basse er Jesse Sailes à la batterie, cette formation aurait du faire des étincelles, l'expérience ne fut pas renouvelée!

Edités par "Down Beat/ Swing Time" à l'époque, ces deux morceaux se trouvent sur deux CD:

"Lowell Fulson, Mean old lonesome Blues", Night Train NTI CD 7110 de 2000, note de Jim Dawson:

"Classic cuts remastered, Lowell Fulson 1946 to 1953", JSP 7728 de 2004, note de Niel Slaven avec discographie.

Au milieux de Jesse Erwin, Chuck Norris, Johnny Moore, tous guitaristes, le pianiste Charles Brown aligna une très longue série d'enregistrements typés, le genre "cool", avec 50% de Blues, durant les années 40/ 50...

Parmi tous ces guitaristes, une seule date, le 9 mars 1949 à Los Angeles, mentionne le nom de Herman "Tiny" Mitchell, en présence du contre bassiste Eddie Williams, pour enregistrer  dix titres qui seront produits par le label "Aladdin".

Cette session est présente intégralement sur le coffret de rééditions "Mosaic" de cinq CD, l'intégrale "Aladdin", que je ne possède pas!

Le chanteur Peppermint Harris n'étant pas un guitariste hors pair, lors de séances d'enregistrements pour "Aladdin", entouré d'une forte formation ou figurait une "grosse" section de cuivres, dont Maxwell Davis, laissa à cet instrument Mitchell "Tiny" Webb prendre la relève...

Cela ce passa à Los Angeles le 16 juin 1951, pour enregistrer 3 titres, dont un reproduit sur une compilation suèdoise:

"Peppermint Harris, I got loaded", Route 66 KIX- 23 de 1983, note de Hank Davis avec discogrphie et traductions des titres..

Les dates et renseignements discographiques se sont affinés au cours des années, malgré tout, des doutes subsistent encore...

Il y eu une nouvelle session avec Peppermint Harris et Mitchell "Tiny" Webb, avec le même personnel le 29 aout 1951, ou trois titres furent gravés.

Heureusement les books des matrices coordonnent très bien les sessions, changeant de numéros de matrices en principe, les enregistrements précédents portant d'autres références...comme l'indique le livre du français Michel Ruppli sur ce label:

"The Aladdin/ Imperial labels", de Michel Ruppli, Greenwood Press, 1991.

Ces performances figurent également sur le même album suèdois déjà sité!

Une troisième session eu lieu avec la quasi- totalité des musiciens accompagnant Peppermint Harris précédemment, cette fois avec le guitariste Tiny Webb...

Datant du 5 octobre 1951, il fut enregistré 4 morceaux, toujours pour la marque "Aladdin".

L'intégralité de ces enregistrements sont reproduits sur l'album suèdois déjà nommé...

La dernière collaboration entre ce chanteur et ce guitariste se situe à Los Angeles, le 8 et 9 avril 1952.

Cette fois encore, il apparait sous le nom de Tiny Webb, aux côtés des même musiciens, pour enregistrer 6 morceaux, toujours par le label "Aladdin".

Un autre prénom figurera aussi dans la nomination de ce guitariste, avec un chanteur à succès, dans les années 50.

Cinq des SIX titres publiés figurent sur l'album suèdois cité précédemment...dernier étant inédit.